Le consentement au don d'organes est présumé. Cela signifie que si la personne n'a pas fait connaître son refus de son vivant, on considère qu'elle est d'accord pour que ses organes soient prélevés à son décès. Cependant, il est d'abord procédé à la recherche d'informations pour savoir si le défunt a émis un désaccord.
Quel don Peut-on faire de son vivant ? Le don d'un organe (plus particulièrement le rein) ou de cellules souches hématopoïétiques (contenues notamment dans la moelle osseuse) de son vivant est autorisé. La législation (loi de bioéthique du 6 aout 2004, révisée le 7 juillet 2011) fixe très précisément les conditions de cet acte de solidarité.
Qui peut donner son foie ?
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints). Comment faire don de son utérus ? N'importe qui ne peut pas faire don de son utérus. Il faut que la donneuse et la receveuse soit de la même famille ou uni par un lien affectif depuis plus de 2 ans. Ce don est très encadré par la loi. Un comité d'experts vérifie que la donneuse a bien mesuré les risques et les conséquences du prélèvement.
Est-ce obligatoire de donner ses organes ?
Le refus du don d'organes. Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.